Bernard LECH
B. LECH (Angers) : un certain classicisme
ANGERS. — La découverte de l'actuelle deuxième division par Bernard Lech se traduisit spontanément : « Je vais commencer par m'acheter des protège-tibias ».
C'était le 1er novembre...
Son arrivée coïncida avec une période délicate pour Angers : deux seules victoires pour les sept derniers matches de la poule Aller. Il se montrait surpris du trouble du S.C.O. A ce moment là : « Il faut revenir aux principes du jeu collectif » assurait-il.
Lui, le dernier venu, prêchait pour un retour au style qui assura la réputation angevine et lui avait accolé un label de qualité. Sa participation au renouveau angevin est donc considérable, sur ce plan là, aussi.
On voit d'ailleurs mal ce styliste s'accomoder d'un football frénétique et désordonné.
Lui donne dans le classique : une grande clarté, beaucoup de finesse, pas d'effets de manches. Le plaisir de jouer est donc revenu au SCO accompagné d'une grande soif de buts. Depuis son entrée en Coupe de France, Angers est devenu prolixe en ce domaine : 26 buts réussis en 6 matches (dont 9 par Berdoll, 7 par Lech et 4 par Augustin).
On peut ainsi préparer, mais aussi conclure... L'an passé, Antic apportait de l'eau au moulin de cette affirmation, comme sous les couleurs de Caen, cette saison.
Bernard Lech a repris le flambeau. Et la chance l'aide aussi... Une motte de terre fut sa complice pour le second des trois buts qu'il réalisa, samedi, contre Mulhouse.
Il racontait, après la rencontre, qu'il avait battu, de la même façon Marcel Aubour, pourtant le roi des veinards.
Le football est ainsi : la chance s'avère nécessaire au plus méticuleux des techniciens.
M. B.
Merci à cris72 pour l'article.