L'article pésenté ci-dessous a l'air de faire partie d'un rapport d'activités du S.C.O. d'Angers pour la saison 1942-43. Comme le S.C.O était un club omnisports, l'article fait référence à la section Football du S.C.O. Je me demande si cet article ne proviendrait pas de la publication célébrant le cinquantenaire du club en 1969 ou bien du livre d'or du S.C.O. de Tony Effling publié en 1972. Si vous avez en votre possession l'un de ces ouvrages, votre prix sera le mien (non, je rigole mais écrivez-moi, on doit bien pouvoir s'arranger).

En Football, l'équipe de Georges Meuris joue le championnat de France amateur. Elle participe à la finale, ayant battu le B.E.C. Bordeaux par 4 à 1 à la Roche-sur-Yon. Son adversaire est Besançon, qui avait éliminé Reims. Le match de finale se joue au stade de Saint-Ouen, à Paris, et les Angevins battent les Bisontins (buts de Perrin et de Combot).


L'Equipe de Football 1943 qui a remporté le titre de Championnat de France Amateur. Debout, de gauche à droite : SANFILIU, J. COMBOT, LEBOUC, MEURIS, RADIGOIS, BERGEON. Accroupis : GODARD, SAMZUN, PERRIN, CONOTTE, PENVERN.

Le compte-rendu du « Miroir des Sports » résume ainsi cette finale :

« Le S.C.O. d'Angers, dominé en poids, en taille et en assurance par les Bisontins, supplée à ces diverses infériorités par l'organisation du jeu, le placement des joueurs et la direction avisée de l'arrière central Meuris. Le Football angevin a l'avenir devant lui. »

Cette victoire en football créait une situation nouvelle pour le S.C.O. Nos installations de la rue Saint-Lazare étaient insuffisantes pour défendre notre titre de champion de France amateur.

Plaçant le développement du sport et l'esprit de service au-dessus des sentiments particuliers, des projets de fusion totale sont élaborés entre le C.S.J.B. et le S.C.O. Il faut ici remercier MM. Moreau, Alleaume et Cailleau, président et dirigeants du C.S.J.B. de la très cordiale et parfaite compréhension sportive qu'ils témoignèrent dans cette circonstance. Cette fusion, sur le point de se réaliser, échoua finalement pour une question de détail. [ndlr, hélas, je n'ai pas le reste.]

Merci à Michel Garnier pour l'article.

Eh oui, le S.C.O. voulait fusionner avec le C.S.J.B. car ce dernier possèdait le seul (vrai) stade d'Angers. Comme dit l'article, cela ne s'est pas fait en 1943 mais ce n'était que partie remise.

Eh bien, non, j'avais tout faux. Ce texte figure en page 33 de l'ouvrage montré ci-dessous, intitulé « Le SCO a 40 ans ». Inutile de préciser que je serais preneur de celui-là aussi.


« Le SCO a 40 ans », un ouvrage fort méconnu.