Dimanche 2 janvier 1921. Le S.C.C.O. joue un match amical contre Le Mans, au stade de la rue Saint-Lazare. Le Petit Courrier nous apprend que les deux équipes avaient amené le même maillot et que cela avait créé quelques problèmes d'intendance (le journal, dans toute sa sagesse, suggère d'amener un 2ème jeu de maillots à l'avenir). Pour les fanas des résultats, eh bien, l'équipe du Mans a battu le S.C.O. par 5 buts à 4. Le C.S.B., quant à lui, jouait un amical contre Saint-Brieuc au stade Bessonneau.


Le Club Sportif Bessonneau, champion d'Anjou Basse-Loire 1919-20 (la saison précédente). Samzun est le papa de René Samzun, le joueur du SCO.


Le Petit Courrier parle de la (nouvelle) tribune (Jean Bouin) du stade Bessonneau et sa fameuse terrasse, toujours dans l'édition du Dimanche 2 janvier 1921.

Lundi 24 janvier (et mardi 25). Le Petit Courrier nous informe que les deux équipes locales, le C.S.B. et S.C.C.O., terminent le championnat derrière le Stade Nantais Université Club (S.N.U.C.). Voilà, le SCO avait commencé cette saison 1920-21 sur les chapeaux de roue mais s'est un peu essoufflé en fin de course.

Mercredi 26 janvier. Nous apprenons finalement que la Vaillante avait battu le S.C.C.O. (3-2) le dimanche précédent. Mieux vaut tard que jamais.

Dimanche 30 janvier. A ne pas en croire ses mirettes ! Un photo du SCO dans le Petit Courrier.

Voilà l'équipe I du SCO... de football rugby. A cette époque, le rugby est tout aussi populaire que le foot en Anjou, à en croire la place (grandissante) que lui accorde le Petit Courrier dans ses rubrique sportives quotidiennes. Est-ce que la section foot du SCO va souffrir de cette concurrence ?

Les festivités offertes au stade Bessonneau étaient souvent gratuites mis à part quelques matchs de bienfaisance (comme les matchs inter-districts). Dans un souci de générer un peu d'argent pour les clubs locaux et autres associations sportives, les gérants du stade ont décidé de commencer à faire payer les spectateurs... probablement une très modique somme. A noter que le stade Bessonneau était utilisé un peu par tout le monde, et donc pas seulement par le C.S.B., bien qu'il soit la propriété des établissements Bessonneau. Aussi, l'initiative de faire payer les spectateurs ne venait pas des propriétaires mais des clubs et associations en manque de liquidité (qui utilisaient le stade).