« KOKO » : SOUVENIRS, SOUVENIRS

M. Walter Presch (entraîneur SCO 1956-1957) avait la réputation, non usurpée, d'être dur. Marcel Loncle et votre serviteur peuvent en témoigner.

Le mardi précédant la finale de la Coupe de France 1957, l'entraînement terminé, devant quelques curieux et quelques journalistes, il trouva son maître.

Notre ami, Kowalski, continuait à courir malgré les ordres de M. Presch qui lui enjoignait de rentrer aux vestiaires avec les autres.

Emoustillé par la présence des journalistes, notre Walter s'énerve, un mot en amène un autre :

« Si tu crois être sûr d'être à Colombes dimanche, tu risques de te tromper ». Et voilà que Koko (d'une force herculéenne) prend l'entraîneur par la veste, le soulève de terre et lui balance :

« Si je n'y suis pas, j'en connais un autre qui n'y sera pas non plus ».

Rassurez-vous, ils étaient tous les deux à Colombes, le 26 mai 1957. Mais l'autorité de M. Presch en avait pris un sacré coup.

Alphonse LE GALL.

Merci à Le Mag du Courrier de l’Ouest (avril 1990) pour l'article et à Marc M. pour le scan.