L'article ci-dessous est extrait d'un des programmes distribués lors des matches du SCO joués à Jean Bouin pendant la saison 1980-81. C'est Alphone Le Gall, l'ailier du SCO, qui parle de ses anciens coéquipiers qui ne sont plus, Pasquini et Tison. Merci à Michel Garnier et cris72 pour les scans.

Ce qu'ils sont devenus...


Debout de gauche à droite : BOURRIGAULT, SBROBLIA, HNATOW, PASQUINI, KOWALSKI, FRAGASSI. Accroupis de gauche à droite : LE GALL, SCHNIDLAUER, TISON, BIANCHERI, LONCLE, PESCH (entraîneur). Photo Courrier de l'Ouest.

A la demande des responsables du programme des matches du S.C.O., nous avons pensé ouvrir une rubrique : « Ce qu'ils sont devenus ».

Il va sans dire que nous ne pouvons savoir ce que sont devenus tous les joueurs qui ont défendu nos couleurs.

Notre liste ne sera donc pas limitative et nous saurons gré à tous les amis susceptibles de nous faire connaître « l'après SCO » de tel ou tel.

Dans cette chronique, nous éviterons le côté nostalgique, si facile à entretenir dans les moments difficiles que nous traversons.

Que nos jeunes camarades de l'équipe 80-81 sachent que, dans les mauvais jours, nous étions aussi l'objet de sarcasmes de ceux qui les vouent aux gémonies et qui nous montent au pinacle... 20 ans après.

« Ce qu'ils sont devenus » : avant de vous de parler de Jules, Steph, Casi, etc... comment ne pas commencer par ceux qui ne sont plus.

Ils avaient été deux briques marquantes des équipes de la montée en Première Division en 1956 et de la Finale de la Coupe de France contre Toulouse en 1957.

Ils nous ont quitté la même année : Tonin Pasquini le 13 avril 1969 et Cht'iot Tison, fin juillet, 15 jours après le catastrophe de Juigné-sur-Loire.

Tonin Pasquini, arrivé de Piennes avec W. Kowalski en 1953 a fait toute sa carrière Pro à Angers. En 1960-61, il devient entraîneur des amateurs puis des pros de 1962-63 à 1967-68. L'année de sa disparition, il entraînait l'Olympique de Saumur.

Aimé de tous, Tonin n'a laissé que des regrets. Ses garçons Joël, Dominique et Philippe portent les couleurs de l'Intrépide et perpétuent de belle façon la renommée footballistique des Pasquini.

Jean Tison vint de Roubaix en 1954. Il est moins connu des Angevins car son passage aura été beaucoup plus court.

Trois années suffiront à apprécier cet avant centre, de petite taille, qui tenait bien sa place sur le terrain et hors du terrain où il animait nos soirées en se révélant un excellent imitateur de Bourvil et d'Henri Genès (La Tantina de Burgos).

Il fut transféré, si ma mémoire est bonne à Troyes, Strasbourg et Lille.

C'est à Lille qu'il ouvrit une auto-école après le football. Sa femme Michèle est toujours institutrice dans la région lilloise.

Il aimait l'Anjou au point de passer pratiquement toutes ses vacances avec Michèle et ses enfants a Juigné-sur-Loire.

C'est à Erigné qu'il connut sa fin tragique, fin juillet 1969.

A. LE GALL