L'équipe 1980-81

Par Pascal Kessel


Debout de gauche à droite : Michlowsky, Janin, Audrain, Gonfalone, Avrillon, Baltimore, Piniarski, Lecouvreur, Camlann, Petiteau, Bosser, Chaslerie, E. Fruchart (entraîneur ).
Accroupis de gauche à droite : Diecket, Charrier, Lecornu, Felci, Larvaron, Savignard, Berdoll, Iddir, Bousdira, Cappadona.

Pour cette saison 1980/81, Elie Fruchart doit compenser les départs de joueurs cadres tels que Brulez, Cassan, Maroc, Citron, Félix et Augustin, par le retour de Berdoll et les arrivées de Boskovic, Cappadona, Larvaron et Iddir. Pour son premier match, le SCO reçoit le PSG et arrache le nul à la dernière minute par un but de Berdoll. S'en suit un nul à Auxerre 2 à 2 contre l'équipe de Guy Roux qui dispute son premier match en L1 à l'Abbé Deschamps. La semaine suivante le SCO fait à nouveau match nul contre Valenciennes 1 à 1.

La défaite 2 à 0 à Monaco, le nul à domicile contre Metz 0 à 0 et la lourde défaite à St-Etienne 5 à 0 annoncent des jours difficiles pour Fruchart qui doit composer avec un effectif amoindri et jeune et dont les cadres ne répondent pas aux attentes espérées. La victoire contre le voisin Lavallois 2 à 0 redonne une lueur d'espoir vite éteinte après les défaites à Bordeaux 1 à 0, contre Nantes à domicile 3 à 0, à Sochaux 2 à 0 et contre Lens à Jean Bouin 2 à 1. La spirale s'arrête après un nul à Tours 2 à 2 mais le SCO retombe dans ses travers et perd contre Nîmes 2 à 1 et à Lyon 5 à 1. Fruchart décide de lancer dans le grand bain de jeunes joueurs comme Chaslerie, Heyman, Calmann, Avrillon, Piniarski, Bosser et Audrain pour relancer l'équipe et dynamiser le groupe. La victoire contre Nancy 2 à 0 le confirme. Ensuite le SCO réussit un nul à Nice 2 à 2 et gagne contre Lille 3 à 2 et Bastia. La défaite à Strasbourg 2 à 0 n'entame pas la confiance du groupe qui bat Auxerre 4 à 1 la semaine suivante puis l'équipe réussit des nuls contre Valenciennes 0 à 0, Monaco 1 à 1 et St-Etienne 1 à 1 avec un but d'anthologie de Platini sur coup franc bien sûr. Mais s'en suit une série de 5 défaites qui va faire tomber l'équipe en bas de classement. Les nuls contre Tours 2 à 2 et à Nîmes 0 à 0 ne sont qu'illusion, l'équipe perd contre Lyon 3 à 1 et Nancy 2 à 0 avant un énième match nul contre Nice 1 à 1. Les défaites à Bastia 3 à 0 et Lille 4 à 0 condamnent le SCO à la relégation. Le match nul à Paris 2 à 2 laisse-t-il présager d'un avenir meilleur pour la saison suivante ? Le SCO finit 20e avec la plus mauvaise attaque.

Provient d'un programme de match de la saison 2006-07. Merci à Pierre C. pour le scan.