Ci-dessous, un petit article (sans photos, désolé) à propos du match Sochaux-Angers, joué le mercredi 12 mars 1980 pour le compte de la 28ème journée du championnat de France de 1ère division. Angers s'était pris une bonne raclée ce jour-là : 4-0.

FC Sochaux - SCO Angers

La Nouvelle République :

Sochaux exerçait en général une domination territoriale de bon aloi. On pouvait alors penser que le score n'en resterait pas là.

... Angers, incontestablement plus à l'aise qu'il ne l'avait été en première mi-temps, eut de belles occasions de réduire le score, mais Rust, le gardien, parvint à dévier en sortant le tir de l'ailier Gonfalone. Sochaux n'était pas à l'abri d'une surprise désagréable. C'est ainsi qu'à la 80e, le même gardien sochalien Rust dut encore intervenir devant Lecornu qui avait semé la défense sochalienne.

Les Sochaliens finirent de connaître des moments plutôt difficiles... Il faut rappeler aux visiteurs qu'un match ne débute pas à la mi-temps mais qu'il faut l'aborder dès les premières mesures.

Le Courrier de l'Ouest : J.F. Contamine

Les Angevins sont lourdement tombés hier soir, au stade Bonal, mais disons tout de suite qu'ils ne méritaient pas d'encaisser une défaite aussi sévère. Les Angevins eurent beaucoup de mal à s'organiser et il fallut que Maroc entre en jeu pour qu'ils inquiètent un adversaire très maître de lui.

Les Sochaliens présentèrent un ensemble qui fit très forte impression tant par ses qualités physiques que techniques. Ceci ajouté à la vivacité provoqua très vite le k.o. des Angevins.

Mais ces derniers se reprirent et il faut le répéter ne méritaient pas de repartir avec quatre buts dans leurs valises.

Ouest France :

Impressionnés par l'aisance et la domination des Francs-Comtois au début de la rencontre. Les Angevins ne cédèrent pas au découragement. Certes, il faut admettre que leurs adversaires, nantis de deux buts d'avance et ayant à l'esprit leur match de Coupe de France samedi contre Nîmes, se relâchèrent après la pause. En prenant des initiatives et même des risques offensifs, les Angevins se créèrent plusieurs occasions de but, surtout lorsque Lecornu, démarqué adroitement par Brulez, se porta seul devant Rust qui se sauva par une glissade audacieuse (à dix minutes de la fin).