SOCHAUX - ANGERS (1-1)
SOCHAUX. — Au début de la rencontre, ce sont les Sochaliens qui prirent l'initiative des opérations. Mais les Angevins, plus maîtres de la balle, temporisèrent le jeu. A la 24e minute, Antic, en reprenant de volée un centre d'Edwige, inscrivit un but qui trompait Battmann médusé.
Les locaux, sous l'impulsion de Mélic, essayaient de riposter. Djaadaoui lança Guinot à la 40e minute. Guinot, encore lui, centra (44e) sur la tête de Mélic qui déviait pour Soler dont le tir fut contré in extremis par un défenseur adverse.
A la reprise, le pressing continuait, engendrant bien sûr des contre-attaques dangereuses menées par Berdoll (51e) et Edwige qui essaya de lober Battmann (61e).
C'est à la 69e minute que les Sochaliens trouvèrent la récompense de leurs efforts. Guinot, mystifiant astucieusement un défenseur à la suite d'une magnifique occasion personnelle, devait loger la balle dans le coin droit des buts de Gallina.
Le handicap comblé, le jeu s'anima, les coups francs se mutipliaient, Guillou et Piasecki écopant même d'un avertissement à la suite d'une altercation regrettable (82e). Lechantre eut encore une bonne occasion à la 84e minute en tirant à bout portant sur Gallina, tout comme Mélic dont la reprise de volée échoua à un mètre des buts (87e).
Guinot a trouvé la solution
SOHAUX. - Les deux équipes qui se rencontraient samedi soir, au stade Bonal, traversent deux périodes bien différentes. Angers, invaincu depuis le 24 janvier, espérait accrocher Sochaux à son palmarès après Lyon, Rennes, Nantes et Bastia. Les Sochailens, quant à eux, relevaient de maladie si l'on ose dire.
Une lueur d'espoir avait jailli, samedi dernier, lorsque Mélic et ses camarades avaient disposé de Reims. Restait à confirmer ce résultat encourageant. Burklé et Piasecki faisaient leur rentrée, mais ils n'ont pas totalement convaincu. Le début de la partie fut encourageant, les Sochaliens se ruant sur les buts de Gallina, mais ils ne réussirent pas à évoluer comme une formation réellement organisée.
L'équipe était sans spontanéité parce que portant la balle, se confinant dans le petit jeu, incapable d'accélérations véritables. La défense occupait une position avancée dans le but fort louable de soutenir les actions des avants, mais c'était s'exposer dangereusement aux vertus de la contre-attaque.
Ce qui devait arriver arriva. Guillou lança Edwige qui centra sur Antic. C'était le premier but.
C'est Guinot qui fut à l'origine de l'élaboration d'une solution : comment a-t-il égalisé ? En utilisant la faiblesse d'une défense en ligne plutôt que de servir les ailes. Il multipliait les une-deux avec Djaadaoui, mais cela manquait encore de perfection.
Que croyez-vous qu'il fit ? Il attaqua seul, de loin, au moment où la défensa angevine, organisée autour de Bourdel, remontait le terrain pour jouer le hors jeu. Se trouvant seul devant Gallina, il n'eut aucune peine à égaliser.
Jean RIGOULOT.
Merci à France Football (17 avril 1973) pour l'article et à johnny rep pour le scan.