ANGERS - BASTIA (3-0)

GUILLOU ET ANTIC SOUVERAINS

ANGERS. — Le public angevin a vu contre Bastia un S.C.O. aux deux visages : la première mi-temps, en effet, aurait fort bien pu permettre aux Corses de prendre l'avantage... au moins une fois. Félix, en effet, sur un excellent centre de Papi se trouve face au but vide à 2 m. Il n'y avait qu'à pousser. Or, en se précipitant, il réussit à mettre cette balle au-dessus de la transversale... ce qui était certainement beaucoup plus difficile. Et Bastia eut encore d'autres occasions.

Ces échecs eurent le don de mettre les Angevins en confiance : « Les dieux sont avec nous. Nous ne pouvons pas perdre. » Et dès lors, plus à l'aise, ils firent la loi sous la houlette de deux joueurs en superforme : Antic et Guillou, ce dernier notamment fut pendant une heure un festival d'habileté technique qui faisait dire aux visiteurs à leur retour aux vestiaires : « Celui-là, il nous fait mal... Mais bon Dieu, qu'est-ce qu'il attend, Boulogne ? »

Ces bonnes dispositions angevines se concrétisèrent par trois buts, deux avant le repos ce qui était bien payé, un seul en seconde mi-temps, ce qui était, par contre, insuffisant en regard des nombreuses occasions du S.C.O. Il est vrai que Pantelic fit étalage de ses grandes qualités.

Yves RICHARD.

Merci à France Football (17 avril 1973) pour l'article et à johnny rep pour le scan.