Angers efficace à Alès (3-0)

Trois buts de Gonfalone pour affirmer la supériorité du SCO

ALES (de notre correspondant particulier). — Temps doux. Pelouse légèrement glissante. Bon arbitrage de M. Vigliani. 56.246 F de recette pour 2.653 spectateurs. Buts pour Angers : Gonfalone, 28e, 82e et 85e. Meilleurs joueurs à Alès : Le Boedec, Pasqualetti, Pellecuer et surtout Laffont. A Angers, Augustin, Felci, Amersek, Gonfalone et le gardien Janin.

Les Angevins ont acquis hier, en terre cévennole, une confortable victoire sur Alès. Ce succès est d'autant plus méritoire que jamais, depuis le 10 décembre, les Alèsiens ne s'étaient inclinés devant leur public. Leurs seules défaites avaient été concédées à l'extérieur et toujours par le minimum.

Or hier, Angers a tout remis en question. Les locaux eurent pourtant l'initiative des premières offensives et aux 6e et 7e, Pellecuer, alerté par Bresson puis Pasqualetti de 20 mètres, tentaient leur chance. Mais très vite, le jeu s'équilibra, les Angevins semblant prendre la mesure de leurs adversaires du jour.

Une nouvelle attaque de Guidicelli bien stoppée par Janin (23e) et le jeu basculait. Le gardien angevin interceptait peu après une balle entre deux joueurs alèsiens et très vite, relançait le jeu sur son aile droite.

Guillon prenait toute l'équipe cévennole de vitesse et centrait sur Gonfalone, bien démarqué, qui ouvrait la marque sans difficulté.

Apparemment piqués au vif, les Alèsiens réagissaient et obtenaient une occasion d'égalisation peu après la reprise, Pasqualetti ayant été fauché par Citron dans la surface de réparation. Penalty que sifflait M. Vigliani, mais que Canetti tirait à côté.

Ce coup du sort devait dérouter l'équipe locale dont, dès cet instant, le rendement devint beaucoup moins efficace encore qu'il ne l'avait été auparavant. Les Cévennoles allaient alors pêcher, jusqu'aux ultimes instants, soit par maladresse, soit par malchance, face à des Angevins beaucoup mieux organisés, toujours sur la balle, beaucoup plus rapides dans leurs interventions et leurs actions.

Aussi les deux buts qui survinrent en fin de match furent-ils le reflet fidèle d'une partie entre deux équipes jouant à un rythme différent.

Gonfalone, d'une reprise acrobatique, reprenait une balle centrée par Guillon. Puis, alerté par Amersek, l'un des meilleurs de son équipe, l'avant centre du S.C.O. profitait d'une erreur de jugement de Grifoni, trop avancé, pour parachever cette victoire logique et méritée.

Merci au Courrier de l'Ouest pour l'article et à cris72 pour le scan.