Baudouin LE CHATELIER

Comment vous êtes-vous retrouvé à Angers ?

Baudouin : Mon père, militaire de carrière donc, ayant été muté à l' EAG ( Ecole d' Application du Génie ) et ayant l' envie de continuer à jouer au foot et ne connaissant que le SCO à Angers, j' ai tout bonnement "acheté" une license "cadet" rue de Roë en arrivant... A ma grande surprise, cette première saison en cadet a plutôt bien fonctionné, m' a donné sûrement confiance en moi et m' a donc mis sur les rails pour la suite. Je n' avais aucune espèce d' ambition et certainement pas celle de devenir "pro". Je n' ai pas bien compris ce qui m' arrivait, mais c' est bien connu l' appétit vient en mangeant ! Mes parents, sans surprise, privilégiaient les études ( laborieuses au Lycée David ! ), n' y connaissaient rien au "foot" ( ils ne m'ont jamais vu jouer ! ) et me foutaient une paix royale...

Après, vous avez signé un contrat de stagiaire au S.C.O. ?

Baudouin : Ensuite, je suis devenu "stagiaire-pro" après mon bac, mais n' ai jamais eu le statut "pro". Je suis repassé "amateur" par la suite, ce qui m' a permis de postuler pour l' équipe de France amateur, avec une anectode à la clef, que je raconterai plus tard... Il faut maintenir le "fan" en haleine ! Idem pour mon 1er match en "pro" et l' équipe de France Junior... A suivre.

Il était comment, Karel Michlowski comme entraîneur ?

Baudouin : J' ai joué pendant une saison ( en pseudo pré-retraite ) sous la houlette de Karel Michlowski. Je crois me souvenir qu' il avait un peu de mal auprès des jeunes, car il gesticulait et râlait beaucoup; il était trés exigent. Il avait je pense plus le profil pour entraîner les pros que les amateurs. C' était un passionné, bien sûr. Il manquait, par contre, sans doute un peu de patience et de pédagogie. Les timides ne resistaient pas bien face à lui; Il fallait un minimum de personnalité pour être dans ses "petits papiers" et je crois avoir eu cette chance ?


Baudouin Le Chatelier. Quelle allure quand même !